De une à quinze (souffle et parole) / fin du cycle des chansons.
Au cours du temps, de mon temps à moi, de celui, dis-je, qui m’est imparti, et que je ne mesure pas encore complètement, peu s’en faut, je me suis vu arrêter maintes choses. Non pas pour arrêter en soi, dans un stop des fluides, contre un mur d’incréation, mais pour un autre vol, où s’affrontent un cycle épuisé et tous les jeunes cycles possibles, printemps qui attendent, avec leurs hirondelles d’idées, et dont un seul arrivera, mieux annoncé. J’y suis une autre fois.
Solitude d’une voix inhabituelle, sauvage et comme inventée, solitude de l’Idée (entrouvrir de l’inexploré), du Faire (improviser le maniement), de l’Art (viser une beauté, même inconnue), du But (être en chanson comme au théâtre).
Que dire de l’ancien, celui que je quitte et qui me quitte ? J’y ai donné beaucoup de moi, mais dans la solitude. Une solitude publiée, certes, mais une solitude. Solitude d’une voix inhabituelle, sauvage et comme inventée, solitude de l’Idée (entrouvrir de l’inexploré), du Faire (improviser le maniement), de l’Art (viser une beauté, même inconnue), du But (être en chanson comme au théâtre). Solitude enfin des techniques, dont celles du son. Je n’explique pas davantage. Le cycle est clos.