Note de 2007.
Critique de la composition.
Non pas de la composition en elle-même, comme en elle-même elle le fut : une architecture, une ingénierie du temps, un don au visible, une chosification (ou une englaciation), la notation du transmissible et de la preuve : une cartographie (qui fît apparaître des communications). Mais le regret de ce qu’ayant suivi la pente universelle et le temps des hommes, la composition se fût écrasée où se sont écrasés les esprits chuteurs, ou chutant : elle s’est écrasée sous le poids de l’orgueil (du moi académique) et de la pire obsession instrumentale (l’outil-roi), la jouissance du moyen magique, de la technicalité, cette intelligence-moteur que l’âme appauvrie aime à ériger en jeu total et en faux dieu.
Le compositeur a voulu dépasser en science (appliquée) la nécessité naturelle. Il a voulu faire de la musique plus que musique, une autre chose : la concentration-miroir de ses appétits démiurgiques, l’animal en cage de sa création ratée.
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